Ma première impression en Angola, c'est qu'ici plus qu'en d'autres endroits qui me sont familiers, les hommes traitent la femme comme un instrument. Instrument de plaisir, de prestige, de travail. J'ai toujours fait le lien entre la fatigue d'un conflit qui n'en finit pas, d'un futur qui ne paraît pas vouloir s'illuminer et la soif de se noyer dans le plaisir ou plutôt la possession, la lutte pour soi et pour posséder des choses, des corps, beaux, modernes, puissants, contemporains, pour imposer son existence. Mais ce genre de vue cache peut-être une approche plus réaliste et mobilisatrice, il faut remarquer l'immense pouvoir de contrainte que le masculin a sur le féminin. Il s'agit d'une hégémonie, discours de la masculinité et donc sur le féminin. (Angola- Femmes vie quotidienne) (Angola - Enfants) (Cap-Vert - Femmes vie quotidienne). Pour les quelques femmes qui ont réussi à développer leur autonomie en se respectant et restant maître de leur futur, des milliers d'autres fuient, se battent avec force, essaient d'assurer leur survie, et souvent celle de leur famille.
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