Problèmes entre les genres

Entretien avec un ami. 2002

"Le problème principal est le suivant: la guerre dans le foyer. La femme veut faire ce qu'il lui plaît. Elle boit, elle sort, elle va en boîte [de nuit]. Voilà. Elle s'en tape un, puis un autre,… Ainsi va la vie. Difficile. Elle veut une maison, quand tu romps, la moitié des choses est pour un et l'autre pour le second, chacun va à sa vie. De nous, c'est sa partie du salaire qu'elle veut, rien d'autre, pour acheter des chaussures, des pantalons, des vêtements, avec des chemisiers, voilà."

Mais à une autre occasion, il me disait, alors qu'on parlait de la séparation d'un couple de connaissances, il me dit en parlant de l'homme:

"Il boit de trop. Il boit vraiment de trop. C'est cela qui a fait fuir la fille (menina), vois-tu. Toujours arriver à la maison avec un coup dans l'aile, paf, il s'endort de suite. De l'affection (karinhu), y'a pas, l'attention que l'on attend d'un homme, y'a pas! …"

Plus sur le problèmes des relations entre les genres.


Praia. 2002. Nho pintcha

La réalité n'est pas faite de stéréotypes, l'écriture de la participation est toujours un tri, une simplification, un montage. Une interprétation. Mais c'est vrai, des masculinités différentes s'articulent, pas très éloignées de la masculinité hégémonique populaire, mais distinctes, comme le deviennent les zones de résidence entre le populaire et la classe moyenne, distinctes, une sorte de cloisonnement socio-économique en accroissement permet la production d'une nouvelle diversification des comportements, modèles, idéaux.


Cap-Vert

Praia. 2002. Menina djonga

Hommes mûrs
Alter-égaux
Histoire
dixit